Mon rôle pendant un breathwork est de maintenir un espace sécurisant dans lequel tu te sens en confiance pour explorer l’entièreté de ce que tu es. Au début de chaque pratique je te donne donc le cadre et surtout je te partage pleins d’autorisation:
Tu as la droit de bouger ton corps, de le laisser onduler, danser, trembler
Tu as le droit de changer de position, de respirer assis, debout, à genoux…
Tu as le droit de faire un son, de laisser sortir un chant
Tu as le droit d’exprimer toutes les émotions qui te traversent, pleurer, crier, taper du poing
Tu as le droit de demander de l’aide , un coussin, de l’eau, une couverture
Et pourtant cela arrive fréquemment pendant le temps de parole post-séance que des personnes me partagent:
J’avais mal au dos dans cette position
C’était pas confortable pour moi d’être allongé
J’avais envie mais j’ai pas osé crier
J’ai eu froid
Et à chaque fois je vous répond que vous aviez le droit de vous offrir un autre chemin d’expérimentation, que vous étiez autorisé à bouger, à demander, à exprimer.
Moi aussi cela m’arrive lors de pratique et donc je me questionne… Pourquoi préfère-t-on rester dans un confort plutôt que d’explorer un espace de liberté? Notre rapport à la contrainte et nos mécanismes sont-ils tellement ancrés que dans l’instant l’esprit oublie que la possibilité d’autre chose existe?
Cela m’enseigne et me montre que les autorisations les plus importantes sont celles que l’on se donne à soi même! Que les limites que l’on pose à notre terrain de jeu sont souvent plus enfermantes que celle que l’extérieur, la société, notre entourage nous met.
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